Pachypodiums

LES PACHYPODIUMS

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Pachypodiums

Pachypodiums geayi - Pachypodium lamerei - Le Jardin Naturel (Reunion)

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GENERALITÉS

De nos jours, les Pachypodiums sont parmi les plantes les plus recherchées par les collectionneurs de plantes succulentes.

Les Pachypodiums sont originaires pour la majorité de Madagascar, et quelques uns d'Afrique du sud et Namibie.

L'attrait irrésistible de ces plantes réside dans leurs formes très particulières et diversifiées, allant de la petite plante prostrée (Pachypodium brevicaule - Madagascar) à l'arbre de type 'baobab' au tronc renflé (Pachypodium rutenbergianum - Madagascar) et leurs belles fleurs très particulières. Elles peuvent être cultivées avec succès comme plante en pot dans les pays à climat tempéré.

Cependant, même si leur entretien n'est pas très compliqué, ces plantes 'étranges' ne peuvent être cultivées avec succès sans un minimum de connaissance des conditions de culture et des soins à leur apporter.

Il est important de considérer les Pachypodiums comme des plantes demandant une observation régulière et une connaissance des soins à apporter lors des différentes phases de leur cycle annuel. Par exemple, il ne faut pas penser systématiquement que la plante a besoin d'eau lorsque ces feuilles commencent à jaunir et tomber. La réaction dépendra de la saison pendant laquelle on observera cela.

Il est important de prendre conscience que ce sont des plantes différentes des autres plantes que nous avons l'habitude de cultiver, et que même si elles ne sont pas difficiles à entretenir, il est nécessaire d'avoir un minimum de connaissances à propos de leur cycle de vie, de leurs besoins aux différentes périodes de l'année, des symptômes pouvant vous alerter à propos de tel ou tel problème, et des remèdes possibles.

 

Pachypodium VENTE DE GRAINES ET PLANTS

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QUELQUES ESPÈCES DE PACHYPODIUMS

On peut classer les Pachypodiums en différentes ' grandes catégories' suivant les conditions de culture plus ou moins similaires :

- Les Pachypodiums de type 'prostrés',
:: Endémiques de Madagascar: Pachypodium rosulatum (rosulatum var. rosulatum), Pachypodium gracilius (rosulatum var. gracilius), Pachypodium cactipes (rosulatum var. cactipes), Pachypodium bicolor, Pachypodium eburneum, Pachypodium inopinatum, Pachypodium horombense, Pachypodium densiflorum, Pachypodium brevicaule, etc.
:: Endémiques d'Afrique du sud : Pachypodium bispinosum, Pachypodium succulentum.


Pachypodium rosulatum

Pachypodium rosulatum - Le Jardin Naturel (Reunion)

 

- Les Pachypodiums de type 'dressés'
Endémiques de Madagascar : Pachypodium firehense (= lamerei var. firehense), Pachypodium ambongense, Pachypodium decaryi, Pachypodium drakei, Pachypodium baronii (baronii var.baronii), Pachypodium windsorii (baronii var.windsorii).


Pachypodium decaryi

Pachypodium decaryi - Le Jardin Naturel (Reunion)

 

- Les Pachypodiums de type 'colonaires'
Endémiques de Madagascar : Pachypodium lamerei ramosum, Pachypodium lamerei lamerei, Pachypodium geayi, Pachypodium mikea, Pachypodium rutenbergianum (rutenbergianum var. rutenbergianum), Pachypodium sofiense (rutenbergianum var. sofiense), Pachypodium meridionale (rutenbergianum var. meridionale).

 

- Les Pachypodiums de zone summer-rainfall (pluies en été, sécheresse en hiver)
Endémiques d'Afrique du sud: Pachypodium saundersii (= lealii var. saundersii), Pachypodium bispinosum, Pachypodium succulentum, etc.

- Les Pachypodiums de zone winter-rainfall (pluies en hiver, sécheresse en été)
Endémiques d'Afrique du sud et de Namibie : Pachypodium lealii (= lealii var. lealii), Pachypodium namaquanum.


Pachypodium lealii lealii

Pachypodium lealii lealii - Namibia

 

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CONDITIONS DE VIE DES PACHYPODIUMS

Il y a deux façons de voir les choses :

- La première est d'observer les conditions de vie de la plante dans l'habitat d'origine (Madagascar ou Afrique), et d'essayer de s'en approcher du mieux possible chez soi. Autant dire tout de suite que c'est presque toujours extrêmement difficile, pour ne pas dire illusoire. Sauf pour les quelques chanceux qui vivent sous les tropiques et dans des conditions similaires aux régions de Madagascar ou d'Afrique où poussent les Pachypodiums, il sera quasiment impossible de reproduire les conditions similaires à l'habitat.
Nous développerons donc la deuxième approche.

- La deuxième voie, développée dans ce document, sera de cultiver les Pachypodiums dans des conditions favorables à leur épanouissement, avec comme but de leur donner un aspect le plus "naturel" possible, en s'approchant au mieux des conditions de vie dans l'habitat. Il est donc très important de connaitre certains paramètres essentiels.

Le cycle annuel : Dormance - Floraison et Fructification - Croissance
Pour bien réussir la culture des Pachypodiums, il est nécessaire de comprendre les différentes conditions de vie supportées par ces plantes tout au long d'un cycle annuel.
Cela aide à décider quand apporter de l'eau, quand rempoter, et quels soins apporter pendant les phases de croissance, de floraison, de fructification ou de dormance.

La réussite de votre culture dépendra de votre compréhension de ces différentes phases au cours du cycle annuel: quand arroser et comment arroser, quel substrat utiliser, quand rempoter, quand la plante est elle en dormance, de quelle qualité et quantité de lumière a-t-elle besoin, faut-il réduire les branches, etc.. Il n'y a pas de règles absolues au sujet de la culture des Pachypodiums, et vous devez aussi vous fier à votre intuition et votre expérience au cours des années de pratique.

Suivant l'endroit où vous habitez sur la planète, les phases du cycle annuel ne surviendront pas au même moment.

Ces différentes phases peuvent aussi varier suivant la latitude, plus ou moins éloignée des tropiques.

Dans l'hémisphère nord, le cycle de croissance débute vers le mois de mai par la floraison et la fructification (reproduction), alors que dans l'hémisphère sud cette phase débute en général vers le mois de novembre. Cependant elle varie aussi en fonction des espèces, certaines pouvant fleurir à plusieurs reprises pendant l'année (Pachypodium rosulatum rosulatum, Pachypodium decaryi par exemple) suivant la façon de les cultiver et surtout des cycles 'sècheresse-arrosage' provoqués artificiellement ou non par les conditions de culture.

- La période de repos (dormance) au cours de laquelle le Pachypodium perdra toutes ses feuilles commence en général en septembre-octobre (mai au sud) et peut durer 3 mois ou plus. C'est la période la plus critique (voir ci-dessous)

- La floraison peut durer de 1 à 4 mois entre mars et juillet (septembre à janvier en hémisphère sud). Entre la fleur et le fruit (graines), suivant l'espèce de Pachypodium, de délai peut être de 6 semaines (type rosulatum) à 6 mois (type ambongense).

- La période de croissance d'un Pachypodium peut commencer pendant la floraison et durer jusqu'au début de la dormance.

Il n'y a pas lieu de s'inquiéter des différences entre les saisons des deux hémisphères, les Pachypodiums s'adaptant bien aux cycles des deux hémisphères; une exception cependant étant les Pachypodium namaquanum et Pachypodium lealii lealii de Namibie qui ont des phases de croissance aléatoires et difficiles à discerner, souvent plusieurs cycles par année.

La majorité des soins à apporter aux Pachypodiums ont lieu pendant la période de croissance, mais pour certaines espèces du type " à petites feuilles ", la partie la plus délicate et risquée a lieu pendant la période de repos. Il s'agit principalement des espèces suivantes: Pachypodium rosulatum, Pachypodium gracilius, Pachypodium cactipes, Pachypodium bicolor, Pachypodium eburneum, Pachypodium inopinatum, Pachypodium horombense, Pachypodium densiflorum, Pachypodium drakei, Pachypodium brevicaule, etc.

Pour les espèces que je viens de citer, c'est durant la dormance que les risques de dépérissement sont les plus grands... il ne faut absolument pas stopper complètement les arrosages, même s'il ne s'agit pas d'arroser de la même façon qu'en été. Il faut entre autres surveiller les paramètres d'éclairage, de température, d'humidité, et éviter le dépérissement des racines soit par un excès de sècheresse, soit par certains types d'insectes ou de champignons attaquant les racines, ce qui peut provoquer la mort progressive de la plante si on ne réagit pas à temps.

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QUELQUES PARTICULARITÉS PROPRES AUX PACHYPODIUMS

Les Pachypodiums sont des plantes succulentes comme par exemple les cactus , mais la différence fondamentale avec ces derniers est la présence de feuilles très visibles, et pour certaines espèces les feuilles sont même grandes en proportion du reste de la plante ( Pachypodium rutenbergianum, Pachypodium lamerei par exemple).
Cette caractéristique indique que ces plantes utilisent leurs feuilles pour capter rapidement leurs besoins nécessaires en eau et en gaz carbonique, et donc élaborer leur besoins en nutriments, essentiellement lors des pluies qui peuvent être soudaines et abondantes pendant la saison chaude. C'est aussi une nécessité pour eux car dans l'habitat la période de croissance est assez courte.
Les Pachypodiums ont des grosses racines fibreuses qui captent l'humidité très rapidement lors des pluies soudaines (mais qui peuvent être très espacées) dans l'habitat. En comparaison, la plupart des autres plantes succulentes ont des racines beaucoup plus fines.
Les Pachypodiums ont une écorce épaisse, brillante, ce qui leur permet de refléter la lumière intense du soleil et de se préserver de l'assèchement durant les longues périodes de sècheresse.
L'intérieur du caudex, au delà de l'écorce, est constitué d'une partie fibreuse et molle, remplie d'humidité, et joue le rôle de réserve d'eau.

A ce stade de notre approche, on peut dire que si nous voulons obtenir en culture des plantes robustes et d'aspect compact comme dans l'habitat, ce qui fait indiscutablement leur charme et leur intérêt, les Pachypodiums auront besoin d'une longue période de repos pendant laquelle il faudra être attentif à leur état sanitaire et leur apporter quelques soins.

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GUIDE DE CULTURE DES PACHYPODIUMS

La Clé du Succès : Lumière - Temperature - Eau

Les trois paramètres Lumière, Température et Eau sont intimement liés: on ne peut en modifier un sans tenir compte des deux autres. Il est donc primordial de prendre conscience que c'est l'équilibre de ces trois paramètres qui déterminera la bonne ou la mauvaise santé de vos Pachypodiums.
Il est bien entendu que la culture des Pachypodiums n'est pas une "science exacte", et que chacun de ces trois paramètres peut varier dans une certaine mesure sans compromettre la santé de la plante, mais il est nécessaire de décider par vous-même quelles limites vous vous donnez en fonction de votre "feeling".
Vous devez avoir à l'esprit que ces trois paramètres vont aussi déterminer l'aspect général de la plante, c'est à dire l'équilibre entre son caudex, le tronc, et l'ensemble des branches.

Besoins des Pachypodiums en Lumière

Toutes les espèces de Pachypodiums - excepté peut être Pachypodium succulentum et Pachypodium bispinosum d'Afrique du Sud - ont besoin de beaucoup de lumière, et dans leurs habitats vivent en plein soleil tropical.
Ils auront donc besoin d'au moins 3 heures de lumière directe chaque jour, donc une exposition au sud en hémisphère nord, le contraire en hémisphère sud.
Le soleil direct n'est pas absolument nécessaire, mais la lumière du ciel ne doit pas être masquée par un écran naturel ou non. En gros ils ne doivent pas être dans une zone de lumière masquée pendant ces 3 ou 4 heures. Une vitre n'est pas considérée comme un écran.
Un Pachypodium manquant de lumière va s'étioler, ses branches vont s'allonger et sembler "maigres", et ses feuilles seront trop grandes et molles. Avec le temps, il sera sujet aux maladies et aux attaques d'insectes et de champignons, et finira pas mourir.
Une bonne indication d'une pousse vigoureuse est la distance inter-nodale, c'est à dire la distance entre deux noeuds (deux feuilles successives par exemple). Celle-ci doit être courte, correspondant une plante bien compacte.

La Température

La température peut être élevée, comme dans l'habitat à Madagascar ou en Afrique du Sud en été, mais si vous cultivez vos Pachypodiums sous serre durant la période chaude, vous devez faire très attention à l'aération, car dans le cas contraire les Pachypodiums peuvent subir des dommages importants au niveau des points de croissance et rentrer en dormance, comme pendant la période "fraiche". Les points de croissance s'atrophient et coulent, puis sèchent lorsque l'aération est insuffisante.
C'est surtout la température minimale qui sera une limite cruciale pour la culture des Pachypodiums, car elle déterminera le déclenchement de la dormance. On considère en général que le minimum pour la majorité des espèces de Pachypodium se situe aux alentours de 13°C, ce minimum pouvant varier suivant l'état d'humidité du substrat, d'autant plus bas que le substrat est sec. L'idéal étant de s'en tenir à un minimum de 15°C environ pendant la période de dormance.
Deux exceptions cependant:
- le Pachypodium brevicaule qui pousse à Madagascar dans la région de L'Ibity (hauts plateaux) où la température peut descendre facilement en dessous de 0°C en hiver austral (attention : saison sèche). Il est donné pour supporter des températures largement inférieures à -5°C...
- Le Pachypodium densiflorum qui lui aussi pousse assez haut en altitude à Madagascar (mais bien moins haut que le précédent), et qui supporterait des températures assez basses, mais cependant au dessus de 0°C.

L'Arrosage

En période de croissance, les Pachypodiums sont très gourmands en eau. En effet, leur environnement climatique les pousse à emmagasiner le maximum d'eau en un laps de temps très court. La saison des pluies pouvant être très courte, il leur faut faire des réserves en eau dès que possible. On dit qu'ils sont opportunistes.
Il est souvent difficile pour les débutants de savoir quand et comment arroser, vu que les Pachypodiums ne doivent pas être considérés de la même manière que les cactus.
Un bon principe est, en période de croissance, de ne pas laisser la terre complètement asséchée avant d'arroser de nouveau. Pour "mesurer" le besoin d'arrosage, une bonne technique consiste à sous-peser le pot pour avoir une idée de son degré d'assèchement avant de décider d'arroser ou non. Attention à remettre le pot toujours dans la même position, éviter de tourner les pots ce qui peut désorienter le Pachypodium qui mettra plusieurs jours ou semaines à se réhabituer à son environnement lumineux.
Attention aussi à ne pas, pour tester l'humidité du pot, utiliser d'instrument ou vos doigts pour fouiller la terre. Vous aurez alors de fortes chances de casser des racines et ainsi de risquer de provoquer le pourrissement du système radiculaire, et la mort progressive du Pachypodium.
Ceci dit, sachez qu'avec un peu d'habitude en matière de culture des Pachypodiums, vous pourrez en un coup d'oeil juger de la nécessité d'arroser ou non.

La Dormance ou Période de Repos chez les Pachypodiums

C'est le moment le plus délicat en ce qui concerne la décision d'arroser ou pas, quand et comment.
C'est souvent cette période qui est le moins bien comprise par les débutants en culture de Pachypodiums. En effet, il ne s'agit pas, comme pour beaucoup d'autres succulentes (cactus, etc..), de laisser la plante sans arrosage jusqu'au prochain printemps, car le Pachypodium a de grandes chances de ne pas tenir le coup jusque là.
Même si les Pachypodiums sont des plantes très robustes, du fait de leur constitution (réaction rapide à une pluie) ils demandent en période de dormance de reconstituer régulièrement leur réserve en humidité.
A la Réunion dans la partie ouest de l'île où la sècheresse sévit en hiver austral, et où nous cultivons les Pachypodiums en pleine terre (ou plutôt dans des rocailles...), il arrive que les Pachypodiums du type Pachypodium rosulatum se "dégonflent" après quelques semaines de sècheresse. Avec les années, nous avons remarqué qu'une simple petite pluie de quelques millimètres leur suffit à retrouver en quelques heures leur forme originale, et repartir pour quelques semaines ! Pourtant la terre n'est pas complètement trempée, loin de là...
Par ailleurs, dans les régions où poussent la majorité des espèces de Pachypodiums à Madagascar, durant la saison dite sèche le temps est très souvent brumeux en fin de nuit et tôt le matin, ce qui a pour conséquence de recouvrir les plantes d'humidité dans les premières heures du jour. Puis rapidement bien sûr, le soleil intense fait son apparition, et tout l'environnement s'assèche le reste de la journée.
J'en viens à conclure que pendant la période de dormance, il est nécessaire de donner de temps à autre un petit peu d'humidité à la plante pour qu'elle capte l'eau ne serait-ce que par le biais de son écorce, comme le ferait une plante dans un brouillard.

Le Problème des Racines Mortes

Que faire lorsqu'un Pachypodium du type "prostré" comme Pachypodium rosulatum ou Pachypodium densiflorum présente des signes de dépérissement malgré les arrosages réguliers, même en période "favorable" à sa croissance ? Les symptômes étant un dégonflement du caudex malgré la terre humide, souvent l'apparition simultanée de mousse sur la surface de la terre dans le pot (en relation avec l'humidité persistante du sol).
Il faut tout d'abord dépoter le Pachypodium, enlever tout le substrat et nettoyer à l'eau le système radiculaire de manière à enlever toutes les parties mortes ou pourrissantes des racines.
Par la suite, on peut appliquer une hormone de bouturage sur les racines saines, puis laisser la plante quelques jours sécher à l'air libre pour que les bouts blessés des racines puissent cicatriser.
Rempoter alors le Pachypodium dans un substrat presque essentiellement minéral ( gravier ou de la perlitte ou de la pumice par exemple), en ajoutant un peu de terreau d'excellente qualité, mais très peu. Penser que dans l'habitat à Madagascar, beaucoup d'espèces de Pachypodium vivent dans des anfractuosités de plaques rocheuses et se nourrissent de très peu de matière organique.

Le Substrat pour les Pachypodiums

Remarque : Les espèces colonaires du type Pachypodium lamerei, Pachypodium geayi, Pachypodium rutenbergianum etc.. sont vraiment très rustiques et faciles à cultiver, et s'adaptent à un peu toute sorte de substrat et supportent assez bien les erreurs de culture.
Pour les autres espèces, le point essentiel à respecter est le drainage. Un substrat pour Pachypodium doit drainer l'eau rapidement.
La capacité de rétention de l'eau doit être moyenne, ni trop forte ni trop faible, et le substrat doit comporter une part importante de matière minérale, particulièrement pour les espèces dites "prostrées" ou "dressées" (voir plus haut).
Le sable, même grossier, n'est pas conseillé car il bouche les cavités libres du mélange, et les racines des Pachypodiums ne sont pas suffisamment puissantes pour percer ces zones "dures".
Le substrat donc donc être "aeré" et plutot léger. Ne pas hésiter à y incorporer une petite part de matière organique comme du terreau d'excellente qualité que l'on peut ajouter une ou deux fois par an en surface, comme on peut imaginer que dans l'habitat le vent et la pluie peuvent apporter de l'humus régulièrement en surface. Un peu de poudre de charbon de bois de temps à autre ne peut pas faire de mal non plus.
Je ne suis absolument pas partisan des apports d'engrais, surtout chimiques, considérant qu'un excellent mélange naturel est largement suffisant, mais bon... à vous de voir !

Quel Volume pour le Pot ?

A mon sens, c'est une erreur que de vouloir faire pousser le Pachypodium le plus rapidement possible en le plantant dans un grand volume. Il faut toujours avoir à l'esprit que ce type de plante, à caudex, a intérêt principalement dans sa forme, qui est une conséquence des conditions de vie particulières qu'elles supportent dans leur environnement. Un Pachypodium poussant trop vite va s'étioler et pousser en hauteur, comme une asperge, au lieu de s'élargir en faisant des réserves en eau dans son caudex.
Donc il est préférable, à mon avis, de choisir un volume de pot au maximum équivalent au volume de la plante (estimé à l'oeil), et de ne rempoter dans un volume supérieur (x1,5 environ) que lorsqu'on constate de nombreuses racines émergeant par les trous de drainage du pot.

Insectes et Maladies

Heureusement, les Pachypodiums sont rarement sujets aux attaques d'insectes, ou de maladies cryptogamiques. Préférez toujours régler l'éventuel problème de manière mécanique (par exemple jet d'eau sur les feuilles si il y a des cochenilles) ou utilisez des produits reconnus par l'agriculture biologique. Souvent la cause des problèmes vient de la méthode de culture, donc réfléchissez avant de traiter avec un produit agressif, les conséquences pouvant être dramatiques pour la plante.

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